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de Marsyas à Apollon
23 avril 2011

Du sex et de la violence en histoire de l'art

Parce que certains de nos cours, vraiment, devraient comporter une limite d'âge.

 


la_naissancedevenus

 

 

En effet il semblerait que parce qu'il s'agit d'Art avec un grand A, la barrière du tabou soit allègrement enjambée. Ainsi alors que la censure télévisuelle et cinématographie se fait de plus en plus pesante, l'amphthéâtre est une lieu à part dont la seule limite est la pudeur de nos chers professeurs. [Ne vous méprenez pas, j'évoque ce phénomène, non pas par indignation mais par amusement!] Mais il est intéressant de voir que cette vieille excuse de la mythologie pour les représentation érotiques a persisté et s'est même étendue à l'excuse globale de l'art.Manet riait de cette hypocrisie qui faisait acclamer la Vénus de Cabanel et huer son Olympia. Alors nous aussi rions! Et profitons de cette excuse qui nous permet d'entendre de si jolies histoires comme celle de la mère de Bouddha et de son bel éléphant albinos ou encore de Pasiphaé et de son fougueux taureau (albinos lui aussi). (Je passe sur les nombreuses figures phalliques)

La violence aussi nous est présentée sans détour, particulièrement lors d'un cour (merveilleux au passage) sur le mythe de marsyas et plus généralement donc, sur les écorchés (miam).

Tout cela pour dire qu'entre les pénis indiens à tête d'homme et les photos de femmes -tronc prises au milieu de bustes antiques c'est pas en histoire de l'art qu'on pourrait tourner une vidéo "creative content".

 

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